L’étude australienne publiée dans le magazine scientifique, New England Journal of Medicine et qui confirme les données passées, indique que les enfants issus de la procréation médicale assistée (PMA) présent des risques plus élevés de malformation congénitale.
La méthode permettant d’injecter les spermatozoïdes directement dans les ovules a permis à près de 20 000 bébés de voir le jour en France. Depuis les débuts de la méthode dans les années 70, de nombreux couples ont bénéficié de cette méthode pour concevoir leur enfant. Les chercheurs australiens se sont penchés sur malformations congénitales des bébés nés d’une grossesse naturelle avec les enfants nés par PMA, fécondation in vitro (FIV) ou encore l’implantation direct d’un spermatozoïde dans l’ovocyte (ISCI) et la stimulation des ovaires.
Cette étude a permis aux scientifiques de confirmer que les enfants issus de la PMA présentait 2,5 % de risque plus élevé de développer une malformation congénitale avant 5 ans comparé aux enfants nés naturellement, avec un taux de 8,3 %contre 5,8%. Pour la FIV le taux est de 7,2 % alors qu ‘il est de 9,9 % avec la méthode ICSI.
Pour Michael Davies, il n’est pas clairement établi que les méthodes soient les seules responsables des augmentations des malformations congénitales, l’âge des mères et les causes d‘infertilité pourraient avoir une responsabilité dans ces hausses.