Si habituellement, l’alimentation trop riche et la sédentarité étaient des facteurs responsables de l’obésité et du diabète, il semblerait que la pollution chimique soit aussi un risque complémentaire au développement de ces maladies.
Selon le rapport du Réseau environnement santé (RES) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2015, on compterait plus de 700 000 millions d’obèse, une augmentation de 75 % en 10 ans. En France, plus de 32% des personnes de plus de 18 ans souffraient d’obésité, dont 15 % souffrent de diabète. Ce rapport montre une corrélation entre la pollution chimique, l’obésité et le diabète, indiquant que la pollution provoque des risques au niveau des perturbateurs endocriniens.
Le RES indique qu’il faut «Agir contre les perturbateurs endocriniens est une piste de prévention de l’obésité et du diabète à explorer d’urgence» et demande que les autorités fassent des recommandations «complémentaires aux mesures hygiéno-diététiques classiques» mais aussi que «le futur gouvernement adopte un plan de santé publique visant une exposition humaine nulle aux perturbateurs endocriniens».