Les équipes de recherche du Centre des malformations vasculaires de la clinique Saint-Luc et du laboratoire de génétique moléculaires de l’Institut de Duve de l’Université Catholique de Louvain en Belgique ont annoncé l’aboutissement de 15 ans de travaux ce lundi 15 décembre 2008.
Ils ont en effet réussi à identifier la cause des angiomes caverneux ou malformations veineuses, ce qui permettra des avancées capitales dans leur traitement.
A l’heure actuelle, ces malformations ne peuvent pas être traitées et les malades devaient subir plusieurs opérations chirurgicales sans pour autant être certains de guérir.
Les Professeurs Miikka Vikkula de l’UCL et Laurence Boon de Saint Luc ont pu découvrir les causes de ces malformations dans 50% des cas en isolant le gène qui encode une protéine, la TIE2 dans les malformations traitées par chirurgie. Cette mutation n’est présente que lorsqu’il y a malformation veineuse et n’est donc pas héréditaire.
Cette découverte ouvre la porte à un traitement plus léger pour les patients.