Haute Autorité de santé (HAS) vient d’émettre des recommandations pour déceler l’anorexie plus rapidement.
Alors, que l’anorexie mentale touche 90 % de filles et 10 % des garçons, elle est trop souvent diagnostiquée trop tard. Il faudrait pouvoir intervenir beaucoup plus tôt auprès des patients afin d’éviter des traumatismes pour les familles et les personnes souffrant de se trouble alimentaire grave.
Un des responsables de cette recommandation est le professeur Jean-Luc Vénisse, chef de service d’addictologie au CHU de Nantes. Il souhaite que le personnel de la santé et les familles soient plus informés sur l’anorexie ce qui permettrait d’intervenir rapidement et prendre en charge les patients atteints par cette pathologie. Rappelons que cette maladie mentale grave peut provoquer la mort pour 20 % des patients.
Les symptômes de l’anorexie sont :
Le manque d’appétit – Refus de s’alimenter – refus de reconnaître sa maigreur – amaigrissement important – absence de règles chez les filles – ralentissement de la croissance.
Selon la présidente de la Fédération nationale des associations sur les troubles du comportement alimentaire, cette maladie est trop souvent ignorée, les professionnels de la santé ont une connaissance insuffisante de l’anorexie.
Par le passé, les malades étaient hospitalisés, mais maintenant, il est préférable de les traiter en ambulatoire, si la santé du patient n’est pas en danger.